Comparatif caissons

Evaluation du renouvelement d'air

L'analyse est basée sur le nombre d'occupants, la typologie des pièces d'eau, le dimensionnement des débits d'air. C'est basé sur un ensemble de critères à respecter, décrits sur l'image ci après.

Le besoin en air neuf est évalué selon le nombre de résidents, sur le principe 30 m3/h par personne. Le besoin en air extrait dépend de la typologie des pièces de services. Le calcul peut prendre en compte la variation des débits selon régulation autoréglable, hygroréglable, scénario d'usage du mode surventilation (dans un calcul RT, seuls les débits hygro sont pris en compte).
Cela donne le taux de renouvellement d'air nominal moyen, il suffit de vérifier si la valeur est comprise entre 0.3 et 0.7

Lors de la sélection de la VMC, une bulle d'aide indique si celle ci est adaptée à votre renouvellement d'air.

Evaluation des pertes d'étanchéité à l'air

Basé sur le calcul PHPP, évalue selon le volume de l'enveloppe, la station climatique, et l'exposition des façades, ainsi que le type de système de ventilation. On retiendra qu'une installation double flux nécessite une exellente étanchéité à l'air, bien plus forte que la valeur minimale requise pour le BBC.

Le rendement global de l'installation est pondéré selon la valeur d'étanchéité à l'air (sur le camembert, la part des fuites d'air est décrite en orange, dégradant le rendement global de récupération de chaleur en rouge).

Quelques chiffres, dans le cadre d'une exposition au vent moyenne sur plusieurs facades.

Evaluation des pertes liées au réseaux

Une étude de cas nous a permis d'établir ce schéma.
On retiendra qu'une vmc double flux sera de préférence mise en local isolé, et que les conduits d'air neuf et rejet seront isolés thermiquement.
Le positionnement de la VMC permettra de réduire le linéaire de conduits.

 

Calcul des pertes de l'installation de ventilation

Le premier raisonnement à considérer est qu'une installation de ventilation, quelle que soit sa performance, est déperditive. Vous récuperez un % de la chaleur perdue par un échangeur, limitez le renouvellement d'air via une régulation hygro, préchauffez via un puits canadien... dans tous les cas, le chauffage devra fournir de l'énergie pour compenser ce renouvellement d'air.

De ce fait, pour identifier la performance de l'installation, on regardera l'influence des différents paramètres (système, étanchéité de l'enveloppe, pertes du réseau), et on pourra le comparer à des valeurs courantes. Ici, l'installation produit une déperdition de 5 kWh/m² hab.an. Ce qui est bien mieux que le BBC et RT2005, et proche d'une valeur standard de l'objectif passif, mais qui peut encore être optimisée.

Influence d'un puits canadien

L'influence d'un puits canadien est très variable selon le système de ventilation installé.
Sur une VMC double flux, il préchauffe l'air, augmentant le rendement global, et évite la mise en marche de la batterie de protection antigel.
Sur une VMC simple flux, il préchauffe l'air.

On voit ci dessous le bilan économique, avec le gain des différents équipements combinés. Ce qui permet de retirer le bénéfice spécifique des équipements. (dans la première solution décrite, les gains incluent le rafraichissement d'été).

La température de soufflage est déterminée selon le rendement de l'échange et la présence (ou pas) d'un puits canadien.
Le PassivHaus Institut propose la température de 16.5°C comme minimum de température de soufflage admissible (condition de certification VMC)

Comparaisons de VMC double flux

Cette comparaison se fait à critères identiques ; même étanchéité à l'air, même conception de réseau aéraulique, mêmes données climatiques.
Le COP (coefficient de performance) est le rapport entre les kWh économisés et la consommation électrique.
Les économies annuelles sont fortement variables selon le prix de l'énergie pour le chauffage.

N'hésitez pas à nous faire vos retours dans les commentaires du logiciel.